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La Folle Du Roi
28 février 2005

Un début de vie sociale ????

Aujourd'hui, premier jour de tournage pour le film de Miss Nana, c'était follement amusant. Premier arrivé sur place - je ne peux m'empêcher de commander une Framboise (bière + framboise) comme le veut mon rituel avec Valium. A peine servie que tout le monde débarque en grande pompe avec le matos. On s'installe, on rigole un peu puis on commence le tournage. Moi je me pose dans mon rôle de simple figurant dans un coin du café, en face de Sami avec qui je suis sensé discuter (vrai plaisir avec un mec aussi mignon mais dramatiquement hétéro). On enchaîne les prises, les différentes prises de vue et la journée passe aussi vite qu'un suppo dans le cul d'un éléphant.

17h30, après avoir dit au revoir à la plupart de gens du tournage, la réal (Miss Nana), Sami, Miss J et moi décidons d'aller prendre un dernier café histoire de ne pas se quitter comme ça…

Resultat on a décidé en cours de route d'aller se faire un film pour se détendre et bien finir la journée. Nana et moi sommes aller voir Danny The dog .

Voila donc ma critique.

Si vous cherchez un bon film n'allez pas voir Danny the (imposteur) dog. Bon ok j'exagère un peu, ce n'est pas un mauvais film mais ça casse pas des briques.

L'histoire si vous ne la connaissez pas est simple : Un homme élevé comme un chien (d'où le titre Danny the DOG. Oui parce que le mec son nom c'est Danny) et entraîner pour tuer est au service d'un pti gros qui se prend pour un mafieux même pas crédible. Un jour alors qu'il croit son « maître » mort dans un accident de voiture, il s'échappe et rencontre un vieux et sa jeune fille adoptive pianiste. A leur contacte il redécouvre la vie…..blablabla….l'amour……blablabla.

Voila, ça se résume en trois lignes sur un papier. Autant vous dire que ce film a confirmé mon opinion sur Jet Li : TAIS TOI ET BATS TOI TU SAIS FAIRE QUE CA ! Ce qu'il y a de bien avec ce mec c'est qu'il pourrait faire carrière dans le Poker tellement son visage ne renvoi aucune expression. Qu'il joue la colère ou la jouissance il a toujours la même gueule et le même regard, même mon hamster empaillé est plus expressif. Donc pendant 1h30 vous avez un pti chinois qui castagne tout ce qui bouge et qui fait ses courses tout en gardant la même gueule…. Bravo c'était fort !!!

A ça s'ajoute la prestation de Morgan Freeman dans le rôle si cliché d'un vieux black aveugle qui joue du piano. Pendant une seconde j'ai cru qu'on s'était trompé de salle et qu'on allait voir Ray (le film sur la vie de Ray Charles).

                                        

Concrétement : Le scénario est terriblement mal exploité, dommage il y avait de bonnes idées. Jet Li le Chinois mono-expressif est pathétique et pitoyable dans le rôle du petit autiste qui découvre la vie. Jet , si tu me lis…FAUDRAIT ENVISAGER UNE RECONVERSION ! Le tout est très fouillis ce qui ressemble beaucoup à la Besson touch !

Meilleur moment : Quand Jet Li mange sa glace à la vanille.

Pire moment : ……je passe. Ce serait trop long lol

Hors concours : Une scène à la fin avec un grand bonhomme au crâne chauve hyper balaise qui se bat avec une sorte de couteau à pain et déguiser comme un bonze face à Jet Li et dans des toilettes de 1m²……qu'on m'explique j'ai toujours pas compris l'utilité de cette scène et surtout le concept des toilettes comme champs de bataille.

Scène mémorable: la dernière image quand Jet Li se force pour sourire et mimer ce qui s'apparente à du plaisir.....c'était tordant.

 En conclusion n'allez pas voir ce film…….


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Commentaires
C
Un scénario de Luc Besson à la fois original et prévisible, voire simpliste. L’idée de départ d’imaginer un homme comme un chien de combat est tout à fait alléchante. Cet homme-chien aurait pu connaître une riche destinée scénaristique comme ce fut le cas pour un homme-éléphant. Rien que dans cette idée de bestialité de l’humain, il y avait largement de quoi proposer un chef-d’œuvre. Mais Besson n’est pas Lynch. Il va proposer un produit complètement formaté, aveuglé par les lumières du box-office. <br /> <br /> <br /> On reconnaît la patte de Besson, avec le monstre qui s’humanise en rencontrant un pygmalion. Il nous avait déjà servi cette recette avec « Leon » et « Nikita ». Dans « Danny the dog », il va doubler les pygmalions, l’un monstre blanc sanguinaire interprété par Bob Hoskins, l’autre, ange noir et aveugle au grand coeur, joué par Morgan Freeman, proposant ainsi une dualité manichéenne relativement simpliste que Besson aurait dû offrir aux studios Disney. Il faut saluer tout le travail sur le jeu de couleur de Besson, qui avec du blanc, du noir et du jaune, n’était pas loin de créer un arc-en-ciel. <br /> <br /> <br /> On pense à « Dressé pour tuer » de Samuel Fuller, dont le héros est un chien blanc, dressé pour attaquer les noirs et qu’on tente de déprogrammer. « Danny the dog » en est quelque part une adaptation, où l’on remplace le chien par Jet Li, mais avec une portée universelle et humaniste bien moins conséquente. <br /> <br /> <br /> Derrière la caméra, Louis Leterrier qui possède un vrai sens de la mise en scène, propose une bonne rythmique et des cadrages judicieux. Techniquement, on comprend pourquoi Besson l’a choisi car il lui ressemble comme deux gouttes d’eau à la mise en scène, surtout qu’il est aussi difficile de trouver de bons techniciens en France que d'extraire de l’eau du désert Kalahari. Une mise en scène efficace, avec ces fautes de goûts que l’on connaît bien en France : Leterrier a réussi à incruster une femme à poil en plein milieu d’un combat !!! <br /> <br /> <br /> Pour les séquences de combat, on a invité Yuen Wo Ping à la table, l’homme qui a réussi le pari impossible de faire croire que Keanu Reeves ou Uma Thurman pouvaient ressembler à des combattants, l’un dans « Matrix », l’autre dans « Kill Bill ». Il propose une chorégraphie de combat impeccable, allant même parfois jusqu’à l’exercice de style avec par exemple une baston dantesque dans une toilette microscopique. <br /> <br /> <br /> Les acteurs constituent le meilleur du spectacle, avec Bob Hoskins qu’on est content de retrouver dans un rôle à sa mesure et qui en profite pour rappeler à tout le monde qu’il est un grand acteur. Morgan Freeman, charismatique à souhait qui joue la comédie comme d’autres respirent. Et puis Jet Li, formidable et méconnaissable, qui offre une palette nouvelle de jeu, vraiment émouvant en petit garçon tombé du nid.
P
T'en fais pas ça reste regardable ! C'est pas un mauvais film juste trop prétentieux par rapport à sa médiatisation. Si ça avait été si mauvais je serais sortit de la salle. <br /> <br /> Tu peux y aller ne serait-ce que pour la bande son de Massiv Attack
S
Merde Barbie m'a demandé de l'accompagner le voir, je peux plus refuser...
C
arf, on m'en avais dit du bien :) Mais s'il est monoexpressif, c'est pas la peine. Sans expression, meme des millions ne valent rien.
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