saute moi comme un crêpe
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L'action se déroule dans un de ces appartements Parisiens bien cheap, comme je me plais à les imaginer. Il y a un homme assis sur une chaise à l'armature métallique ornée d'un dossier et d'un siège en contre plaqué très laid, très 80's. Il me tourne le dos et fait quelque chose avec ses mains mais je ne distingue pas bien ce qu'il fait - Je m'approche - Il épluche des légumes. Quels légumes ?? je ne sais pas mais j'aime la symbolique phallique que j'attribue aux carottes alors je dirais qu'il s'agissait de carottes.
Il plane une atmosphère de bon vin et de blue note.
J'avance vers cet homme qui me semble si familier et me penchant vers lui je passe mes bras par dessus ses épaules pour l'enlacer et déposer un léger baiser sur son cou. Tout semble simple et naturel et pourtant je ressens comme un malaise; tout ce sentimentalisme ne me ressemble pas mais je ne peux nier que j'apprécie ce moment.
Sa main vient caresser mon visage pour me signifier qu'il aime ce que je viens de faire.
Brusque changement dans l'action. A présent nous sommes dans une cuisine qui s'étend en
longueur. Il y a des placards gris sur les murs et une fenêtre située au bout de la pièce juste au dessus de l'évier. Il me tient pressé entre lui et ce qui semble être une gazinière, lentement je glisse et disparait sous sa ceinture pour défaire sa braguette. Lui préfère s'occuper en faisant des crêpes. J'entends le bruit de la patte qui frémit dans la poêle alors que je le suce à m'en décrocher la machoire. Parfois je l'entends qui soupire de plaisir et de retenue alors je me fais un malin plaisir de stopper mon va et viens pour gober ses couilles, l'une après l'autre puis les deux en même temps. Et puis de nouveau ce sentiment de malaise. Comme la sensation d'un manque, d'être insatisfait. Alors je m'éveille la queue entre les jambes, raide comme la justice. :)
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